Vis ma vie de psy

Soigner les autres sans se détruire

Un métier passionnant mais éprouvant

 

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Seul avec son patient, dans un simple bureau ou dans un cadre feutré et détendu, ce thérapeute est le confident à qui on dit tout. Il est l’oreille attentive et neutre capable d’entendre les souffrances des gens sans les juger. Son rôle : rassurer le patient, lui dire que tout va s’arranger. Qu’au bout du tunnel on ne peut rien voir d’autre que la lumière. Un quotidien parfois difficile à vivre mais tellement utile et enrichissant.

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Le spécialiste de la santé mentale
Comment aider les gens à exprimer leurs émotions sans pour autant déconstruire leur parcours ? Comment leur faire comprendre que les séances peuvent parfois s’étaler sur plusieurs mois sans que ça ne les affecte trop ou qu’’ils se pensent atteints des pires maux ? Le psy marche en permanence sur des œufs. A aucun il ne critique ou porte un quelconque jugement de valeur sur une situation parfois vécue comme normale par son patient. Soumis à un code de déontologie, il porte un regard impartial et quoi que nous lui racontions, il reste muet comme une tombe.

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Des patients de tout âge et de plus en plus nombreux
Le confinement a bouleversé les choses. Les conditions d’accueil et les prises en charge ont totalement changées. On a très vite constaté que la gestion de cette crise sanitaire posait des questions économiques. La dépendance et la précarité sont des sujets préoccupants. Pendant que certains médecins et infirmières poursuivent la tournée des zones reculées, les psy adoptent la téléconsultation et le suivi à distance. Bien que la téléconsultation rende la relation impersonnelle, elle facilite la prise en charge et donne un meilleur accès aux soins pour les personnes isolées. La télémédecine et les solutions dites de « santé digitale »  se sont largement démocratisées mais ne font pas l’unanimité. Beaucoup de gens ressentent toujours le besoin de rencontrer physiquement leur thérapeute pour être rassurés. Avec le Coronavirus, on a observé une hausse des cas d’anxiété et de dépression chez les jeunes, pas mal de problèmes de sommeil, de troubles alimentaires, de troubles psychiques et d’addictions. Le stress et la compétition ne font qu’envenimer les choses et une addiction débute toujours par un choix et une absence de conscience du danger. Seule la dimension récréative et le plaisir poussent à la consommation. Mais derrière ce tableau se cachent aussi des drames et des tragédies. Face à ce comportement social, certains sont plus vulnérables que d’autres. Des personnes passeront très rapidement du simple usage social à la dépendance. Lorsqu’on parle d’addiction on pense automatiquement aux drogues et aux substances mais il existe différents types d’addictions : tabac, alcool, jeux, écran, téléphone et malheureusement la liste est loin d’être exhaustive.

Un métier qui n’est pas de tout repos
Etre psy, c’est exercer une profession psychologiquement épuisante avec des journées particulièrement chargées d’un point de vue émotionnel. Il faut être à l’écoute du patient et si possible rester en contact avec lui pour un meilleur suivi. S’occuper d’un patient c’est avant tout s’intéresser à lui, entrer dans sa vie privé et parfois dans son intimité. C’est balayer tous les sujets possibles et imaginables comme le rapport avec la famille, les amis, les collègues et les inconnus qu’il croise au quotidien. Il faut interroger toutes les étapes de la vie. Cela amène à observer les gens à travers ce monde en perpétuel évolution auquel il faut s’adapter. Il y a dans cette connexion avec son environnement, un nombre incroyable d’occasions de se laisser influencer par les autres et par tout ce qui nous entoure. Ce sont autant d’opportunités qui peuvent conduire certaines personnes à développer des usages problématiques.

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Garder la bonne distance professionnelle sans perdre son empathie
Evaluer la santé mentale des gens est la première mission du psy. Le psychologue ne doit surtout pas être une « éponge émotionnelle ». Il est impératif qu’il garde une juste distance émotive pour correctement accompagner son patient mais il est parfois difficile de mettre ses sentiments de côté. C’est pourtant nécessaire, surtout quand on travaille pour l’état.
Ceux qui sont amenés à travailler sur réquisition le savent bien. Ils assistent les policiers dans leurs missions. Ils examinent des prévenus ou des victimes d’agressions. Il arrive que ces gens se montrent insultants, menaçants ou agressifs envers les forces de l’ordre et le personnel aidant mais il faut faire preuve de sang-froid. La loi est claire à ce sujet, toute personne a le droit de recevoir des soins pour soulager sa douleur et à s’adresser à un médecin. L’intervention d’un psychiatre ou d’un psychologue est parfois nécessaire. Le patient est toujours un mystère, les journées ne se ressemblent pas mais les premiers mots sont toujours les mêmes. Il faut avant tout apaiser la personne, la faire parler puis la persuader de se confier à un inconnu qu’elle ne reverra probablement jamais. Gérer la détresse des gens et être confronté à des situations extrêmement dures c’est aussi ça le métier de psy. Il est parfois possible de voir une dizaine de patients par jour, c’est une très grosse responsabilité. Si l’on n’est pas passionné, on ne tient pas. Se sentir utile et indispensable, savoir que son intervention peut sauver des vies, c’est ce qui motive et permet de s’épanouir dans cette difficile profession.

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Comment savoir qu'une personne va mieux ?
Tout d’abord, il faut faire le point avec elle puis l’inviter à entamer un travail d’introspection car mieux se connaitre c’est mieux s’autogérer et davantage s’apprécier. Ce travail est crucial pour la gestion des émotions et des comportements à adopter seul ou en compagnie d’autres personnes. Quelques fois, il arrive que les problèmes rencontrés soient bénins donc très rapides à résoudre. En fonction des cas, il est possible de stopper les consultations après 2 ou 3 séances. Naturellement, il n’y a pas de remède miracle, surtout en si peu de temps mais lorsque le patient montre de gros signes d’amélioration, c’est très encourageant.
A côté de ça, il y a les troubles beaucoup plus lourds et là il faut préparer la personne à ce qui risque de se passer à l’avenir et discuter avec elle de la question très sensible du traitement et de sa durée. Quoiqu’il en soit et peu importe le diagnostic, c’est toujours le patient qui a le dernier mot. La question de la souffrance est omniprésente et pour la contrôler il faut souvent consulter pendant des années. Lorsque cette détresse est difficile à gérer et que la personne montre une fragilité inquiétante, il est obligatoire de l’orienter vers un autre professionnel de santé. En effet, cette vulnérabilité psychologique qui s’accompagne d’une hypersensibilité peut pousser la personne à s’isoler de sa famille et de ses amis. Certains patients sont hyper conscients de leur état émotionnel et savent parfaitement que sans une très bonne prise en charge les choses peuvent rapidement se dégrader. Avec eux, on peut être plus franc sans pour autant minimiser l’impact d’une telle nouvelle qui, comme un ouragan, lorsqu’elle est mal digérée peut tout dévaster sur son passage.
Les gens sont différents, ne réagissent pas de la même façon et tous ne sont pas faciles à cerner et encore moins à évaluer. Pourtant, la grande réussite de cette profession, c’est qu’on peut consulter un psy pour tout et pour n’importe quoi. On lui pose les questions qui nous passent par la tête, et un peu à la manière du philosophe, on attend qu’il nous libère des angoisses qui parasitent l’esprit. Bien qu’il existe une spécialisation, le psy n’est pas très sélectif dans le sens où il reçoit tout le monde avec pour seule obsession de trouver une solution au problème que rencontre la personne.

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La solitude du psy et l’isolement au travail
La santé mentale ne concerne pas que les malades. Celle du psychologue aussi est mise à rude épreuve. Beaucoup d’entre eux, absorbés par leur travail, continuent à penser à leurs patients une fois rentré à la maison. Même quand les causes sont clairement identifiées, il est souvent compliqué de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Tout comme les travailleurs sociaux (ex : éducateur / éducatrice spécialisée, moniteur / monitrice, assistante sociale, animateur / animatrice socioculturelle, assistante maternelle, conseiller / conseillère) et les professionnels de santé (ex : sage femme, infirmier / infirmière, masseur kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, orthoptiste, puéricultrice, aide soignante, pédicure, podologue), de plus en plus de psychologues et des psychothérapeutes débordés se présentent au cabinet de leur confrère pour une consultation. Leurs séances peuvent durer très longtemps. Lorsque la tête ne va pas bien, le corps peut lâcher à tout moment. Depuis des années, ils sont dévoués à leur job, mais même après une belle carrière et une longue expérience l’épuisement professionnel, physique et mental peut vite laisser place à la dépression. C’est le burn-out, une période pendant laquelle la personne va sans cesse se remettre en question. Une situation insupportable et très mal vécue accentuée par une difficulté à partager sa douleur avec son entourage à cause de ce sentiment de honte. La honte, le silence mais aussi la culpabilité qui poussent un bon nombre à consommer des antidépresseurs ou des anxiolytiques pour anesthésier cette souffrance.

Psychologue en dépression : Comment prévenir et s’en sortir ?
Le burn out est clairement le genre de syndrome qui peut arriver à tout travailleur. Les mesures de prévention doivent identifier les causes du déséquilibre pour obliger la personne à radicalement changer ses habitudes et son comportement. Pour gérer ses émotions de façon plus pragmatique, elle doit s’accorder du temps pour elle, se réserver des séances de relaxation absolument vitales pour éliminer les tensions. Parce que c’est bien d’énergie vitale dont il est question. Une énergie vitale déséquilibrée cause ces symptômes. Le sommeil et la méditation sont réparateurs, ils permettent de recharger le corps, l’esprit et l’âme. Pour sortir d’un état dépressif, un suivi régulier est indispensable. Il faut rester vigilant car une trop grosse charge émotionnelle peut entrainer une rechute.

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