La GSX-R 750 frappe les esprits dès sa sortie en remportant les 24 heures du Mans en avril 1985.
Suzuki met le paquet pour sa sportive présentée au Salon de la Moto de Cologne de 1984 en la dotant d’un cadre et d’un bras oscillant en alu jusqu’alors dédiés qu’aux compétitions ainsi qu’un 750 cm³ de 100 ch. La sportive accuse un rapport poids/puissance de 1.76 kg/ch et une compression de 9.8 :1 avec un 4 Cylindres en ligne 4-temps à refroidissement mixte air/huile SACS. Cette dernière est une technologie innovante capable de propulser l’engin à 240 km/h et de lâcher 130 ch pour les modèles de compétition. Alors que la firme d’Hamamatsu affirme son identité avec ses modèles 750, 1100, 600, 1000 et 400 la concurrence se contente de produire des modèles consensuels comme la Honda CBX 750 F et la Yamaha FZ 750.
En 2015, Suzuki envahit le marché du roadster musclé où sévissent la Triumph 1050 Speed triple, la Kawasaki Z 1000, la Ducati 900 Monster, la Yamaha FZ1 1000, la Honda CB 1000 R et la BMW S 1000 R. La GSX-S 1000 séduit avec un design épuré, un pot particulièrement compact, des écopes réduites, un sabot en lames de couteau et une tête de fourche munie de veilleuses Leds ressemblant à des crocs.
Une mécanique fougueuse de 185 ch propulsés par un double twin 4-temps de 999 cc à refroidissement à eau propose de belles performances. Avec un poids de 209 kg, la moto tient toutes ses promesses en matière de tenue de route et de maniabilité. Les soucieux de la sécurité disposent d’ABS et de 8 pistons sur le train avant, d’un guidon Renthal et d’un tableau de bord 100 % numérique.
La GSX-S 750 de 2017 est le roadster idéal pour avaler les kilomètres de macadam urbain et ceux des départementales. Le pilotage est facilité par un contrôle de traction électronique réglable nécessaire pour une conduite plus sereine.

L’engin bénéficie également du système d’admission double papillon SDTV qui optimise la puissance, du système ISC de contrôle du ralenti et d’un allumage électronique ultramoderne. Cette œuvre est aussi merveilleuse qu’une symphonie. Son moteur est une véritable musique classique.