Evolution post crise sanitaire
Une démarche méthodique
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Nous sommes tous aller voir, au moins une fois dans notre vie, un kinésithérapeute pour soulager une douleur ou pour une séance de rééducation. Si nous acceptons volontiers de consulter un masseur, un kiné ou un ostéopathe c’est parce que nous connaissons parfaitement les bons résultats obtenus et l’impact sur la qualité de vie des personnes en souffrance physique. Il est important de balayer tous les aspects de ce métier afin de mieux comprendre la place prépondérante occupée par ce praticien dans notre quotidien. Contre les douleurs, les manipulations du corps et les médecines douces restent le recours avant, pendant et après un éventuel traitement médical. De nos jours, faire appel à un masseur-kinésithérapeute est indispensable pour récupérer toute sa mobilité. Afin d’exercer dans des conditions optimales, le kiné dispose d’équipements médicaux complets. Comme tout bon praticien, pour correctement prendre en charge son patient, il dispose d’un questionnaire de santé qui détaille les problèmes rencontrés et les antécédents médicaux.
Bilan et évaluation de l’état physique
Pour une meilleure compréhension de la douleur du patient, un diagnostic précis s’avère nécessaire. En procédant à une palpation très fine de la région sensible il évalue la sévérité de la lésion. Bien évidemment, il existe de multiples causes possibles au déclenchement et à la persistance de la douleur. Lorsque les récepteurs à la douleur, situés sous la peau, captent et délivrent au cerveau un message, cet information est analysée et traitée immédiatement selon une échelle d’intensité. On parle de douleur chronique lorsqu’après 3 mois le patient souffre encore. En effet, les cellules nerveuses qui ont été touchées continuent d’envoyer en permanence une alerte au cerveau même quand l’intensité est au plus bas ou que la lésion a disparue. Depuis toujours, les médecins et chercheurs se penchent sur l’exploration du rôle des cellules nerveuses affectées puis traitées dans la diffusion des signaux parfois erronées. Il est clair qu’un traitement localisé des cellules concernées pourrait considérablement réduire ou stopper totalement la souffrance.
Une démarche méthodique pour mieux soigner
Toute consultation chez le kiné débute donc et toujours par une série de questions afin d’identifier la ou les causes des problèmes ou symptômes. Profil du patient (sédentaire, sportif ou très sportif), début des symptômes, fréquence, intensité et leur chronologie. Le profil de la personne mérite une attention particulière car l’hygiène de vie et les antécédents familiaux sont souvent des facteurs aggravants. En effet, que vous soyez sportif ou non, les systèmes musculaires et squelettiques sont sollicités tous les jours. Les mouvements du corps ou le simple fait de se tenir debout passent obligatoirement par la contraction et l’extension d’un muscle ou d’un groupe de muscles. Tous ces muscles sont plus ou moins forts et endurants et leur force est augmentée en fonction des pratiques sportives de chaque individu.
Apparition et évolution de la douleur
Certaines lésions sont causées par des éléments extérieurs comme une chute mais d’autres apparaissent subitement ou de façon dissimulée. Des maladies articulaires comme l’arthrose sont très fréquentes et celle-ci est la plus connue des affections rhumatismales. Elles sont provoquées par la dégénération du cartilage et pendant son évolution plus ou moins rapides l’ensemble de la structure sera plus ou moins touchées. Les personnes qui souffrent d’arthrose se plaignent très souvent de douleurs aux genoux. Cette souffrance est également accentuée par une hyper activité. Son interprétation nécessite des clichés radiographiques pour confirmer son diagnostic. L’une des causes les plus importants de la douleur est l’obésité. En effet, il existe une corrélation entre le surpoids et le développement des douleurs aux talons et aux genoux. Les symptômes rencontrés sont la raideur articulaire, les craquements, la déformation et la gêne fonctionnelle. Le travail du kiné consiste donc à redonner de la mobilité au patient
Traitement de la douleur
L’urgence, c’est : calmer la douleur, éviter la rechute et réduire les risques d’isolement social. Les traitements médicamenteux ne sont pas l’unique réponse pour diminuer la douleur. Mais différents antidouleurs existent ce sont les antalgiques et les analgésiques. La prise en automédication est possible lorsque les douleurs sont faibles et peu fréquentes. Mais un traitement médical ne supprime la douleur que temporairement et la prise de médicaments peut entrainer des effets indésirables en fonction des molécules utilisées. La kinésithérapie et l’ostéopathie sont des traitements non médicamenteux réputés plus efficaces. Les techniques de massage, les manipulations et le travail de renforcement musculaire donnent d’excellents résultats. La mise en place d’un travail de type spécifique, en dynamique et en statistique, sans aucune résistance pour éviter le déclenchement des douleurs assure un travail de qualité.
Les exercices et les séances de rééducation diffèrent en fonction des lésions. Corriger la posture afin d’obtenir une fonction satisfaisante nécessite la pleine coopération du patient au traitement. Les séances sont plus ou moins longues et intensives selon la pathologie. Une entorse ou une arthrose ne se soignent pas de la même manière. Un membre en proie à une douleur très localisée et intense peut difficilement supporter une pression ou une manipulation. De même, le protocole de soin et la période de récupération pour un sportif de haut niveau n’est pas du tout le même que pour une personne lambda. Restaurer la mobilité, retrouver un assouplissement articulaire et redévelopper les sensations c’est soulager et redécouvrir son corps. Remodeler les muscles, rééquilibrer et réaligner les os en souffrance sont autant d’objectifs à atteindre par le kiné et les autres professionnels du bien-être et de la santé.
La relation soignant-soigné
Le kiné est un professionnel qui maitrise des soins techniques. Pour exercer convenablement son métier, il doit avoir une bonne capacité d’écoute. En effet, la douleur est un problème de santé majeur et une barrière naturelle existe dans la relation soignant-soigné. Malgré les progrès en matière de santé, l’acceptation par le patient, d’un traitement non médicamenteux est encore insuffisante. La contribution du praticien dans le processus de guérison est obligatoire. Son rôle ne se limite pas à la manipulation des corps. Il participe à la prévention, à l’évaluation, au traitement de la douleur et de la détresse physique et psychique du patient.
Un cabinet de kinésithérapie c’est un lieu unique et une relation soignant-soigné, un contact personnalisée et incomparable.
Le respect du protocole de soin
L’élaboration d’un programme de prévention et la mise en place de règles spécifiques sont essentielles pour prévenir une rechute. Cette stratégie doit prendre en compte l’ensemble des risques et la qualité des soins prodigués. Pour dispenser des soins des soins adaptés, le praticien suit un processus selon le code de la santé. Il faut sensibiliser le patient sur l’hygiène de vie à adopter et montrer l’importance du respect des règles et des recommandations. Pendant la période de convalescence, le patient reste sous étroite surveillance. Il est intéressant de se questionner sur les difficultés rencontrées par le kiné après sa séance pour s’assurer que son patient observe bien ses recommandations données.
L’imagerie médicale pour accélérer la guérison
C’est probablement l’un des domaines médicaux qui a le plus évolué au cours de ces 10 dernières années. Les dernières découvertes sont encourageantes car elles permettent un meilleur diagnostic et offrent de nouveaux espoirs de traitement pour de nombreuses pathologies. Un tas de nouveaux appareils plus performants ont vu le jour.
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Un praticien en formation continue
Dans le but d’améliorer leurs compétences, certains praticiens se spécialisent dans d’autres disciplines comme la rhumatologie (traitement des douleurs des os, des articulations et des muscles), la rééducation orthopédique et traumatologique ou encore la psychomotricité. Cette pluridisciplinarité est un mélange de savoirs profitable à tous surtout dans le cadre de certaines rééducations particulières. Les problèmes de motricité et de coordination de la main par exemple peuvent toucher tous le monde et à tout âge. Les tâches qui nécessitent une certaine précision, comme l’écriture, deviennent problématiques en raison aussi de la mauvaise tenue du stylo et de tout autre outil scripteur : c’est la dysgraphie, c’est à dire un trouble de l’écriture qui se manifeste sous 4 formes :
- La dysgraphie raide se caractérise par une écriture raide et tendue.
- La dysgraphie molle montre une forme de nonchalance, un relâchement dans l’écriture.
- La dysgraphie impulsive fait apparaître une écriture très rapide et désarticulée.
- La dysgraphie lente se manifeste par une lenteur et un retard d’écriture.
Une évaluation psychomotrice permet d’identifier un éventuel retard dans le domaine spatial de schéma corporel et des troubles cognitifs. Le travail du kiné psychomotricien consiste donc à rééduquer le patient pour régler ses troubles corporels et par la même améliorer ses capacités d’attention au niveau de la mémoire de travail. Les troubles d’apprentissage peuvent avoir de très graves conséquences comme les blocages, le manque de confiance et finalement un sentiment d’infériorité.
Quant à la retraite complémentaire du pro, il faut s’en occuper dès maintenant. Les libéraux sont chouchoutés par les sociétés de prévoyance. Un contrat d’épargne est une solution qui répond à tout. En raison des réductions d’impôts qu’ils permettent de réaliser, un PER (Plan Epargne Retraite et assurance vie pour kiné en libéral sont des placements adaptés à cette activité.
Un cadre de référence et de bonnes pratiques
Manipuler le corps d’un malade exige une vraie expérience c’est la raison pour laquelle un référentiel de bonnes pratiques est obligatoire. Il permet de sélectionner les traitements, de diminuer les soins et les séances inutiles ou à risque. Cette approche dite « clinique » respecte scrupuleusement les méthodes et les techniques éprouvées. Son travail doit aboutir à une réflexion sur la manière de correctement exercer son activité dans n’importe quelle situation. Est-ce que la qualité de ses soins répond vraiment aux attentes du patient ? Comment travaillent les confrères ? Quelles sont les techniques et astuces misent en place ?
L’objectif est de s’orienter vers une culture de la recherche pour renforcer la qualité des soins prodigués. Les résultats obtenus doivent être archivés et les méthodes immédiatement appliquées. La démarche générale doit coller à un cadre de référence même si différents cadres de référence peuvent coexister. Une approche des pratiques par consensus offre une ou plusieurs options mais elle s’inscrit toujours dans un protocole. Elle est précédée d’une phase de réflexion, c’est à dire une triangulation du problème pour prendre la meilleure décision. S’inspirer des modèles existants c’est aussi les adapter à son contexte avant de passer à l’action c’est notamment le cas de la gestion de la douleur.
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